Thomasine n’avait pas dormi
de la nuit. Elle avait lu le parchemin jusqu’à le connaître par cœur. Elle
avait fait les premières suppositions qui lui demandait des vérifications.
Que
ceux qui ont trahi la royauté
Sois
puni à jamais
Que
chaque descendance souffre
D’une
mort prématurée
Seul
un enfant donné
À
la vraie reine dévastée
Pourra
offrir du sursis
A
ceux qui auront suivi
Mais
les femmes de chaque génération
Avant
leur quarante-deuxième année
Devront
mourir damnées
Seule
la destruction du médaillon
A
la dixième génération
Pourrons
sauver la destiné
Et
racheter les fautes de leurs aînées
A 6h, n’y tenant plus elle
avait repris son carnet et avait noté sur une feuillle vierge ses questions et
ses suppositions :
Que
ceux qui ont trahi la royauté
Qui
a trahit la royauté ? Parle-t-on de la révolution ?
d’Ernestine ? Qui ?
À
la vraie reine dévastée
Marie-Antoinette ?
Sa fille ?
Mais
les femmes de chaque génération
Avant
leur quarante-deuxième année
Devront
mourir damnées
Sans
doute les descendants de ceux qui ont trahit
Elle
hésita à marquer la dernière phrase tellement celle-ci lui faisait peur… Toute la nuit
elle avait cru pouvoir y répondre autrement, mais plus elle y
pensait plus cela lui semblait incontournable :
A
la dixième génération
Pourrons
sauver la destiné
Et
racheter les fautes de leurs aînées
Suis-je
la dixième génération ? Mais de qui ? Ernestine ?
Marie-Antoinette ? Et comment sauver les femmes de ma générations ?
Si ses suppositions étaient
bonnes, alors la traduction de l’énigme se présentaient dans ces quelques lignes.
Pour une raison
qu‘elle ignorait encore, elle était la dixième génération d’une lignée de
femmes dont la première avait commis une faute : probablement une trahison
à la reine ou à sa fille. Chaque femme qui l’avait précédée était donc morte avant
leur quarante deux ans. Sa mission était donc de sauver sa mère, sa tante et
elle-même. Le temps était compter. Sa mère venait de fêter ses quarante ans, il
y avait un peine un mois. Mais comment la sauver ?
La réponse était sans doute
là sous ses yeux , si incompréhensible…. Seule la
destruction du médaillon
Mais où était ce
médaillon ? Quel était-il ?
Tant de questions restaient
sans réponse….
Elle chercha à nouveau sur
Google
Medaillon Marie-Antoinette
|
Mais rien de probant
n’apparaissait. Thomasine était prise par l’angoisse et le desespoire.
Allait-elle trouver la solution suffisament vite ?
Lorsque 8 heures s’inscrivit
sur les gros chiffre rouge de son réveil, Thomasine se résolu à ranger son
carnet rose. Elle rejoignit la cuisine, sortit son bol fétiche et se servit des
miel pops dans un peu de lait.
Elle avait besoin de s’aérer
la tête. Elle ne voulait plus croire à tout cela… Elle voulait simplement
découvrir un secret pas sauver la vie de sa mère ou de sa tante…. Personne ne
lui avait dit qu’elle devrait assumer atant de responsabilités !
De rage elle décrocha le
téléphone et composa le numéro de sa tante Lau. Le téléphone sonna longuement
dans le vide. Alors qu’elle perdait espoir, on déccrocha.
- Allo ?
La voix embuée de sommeil de
tante Lau résonnait à son oreille.
- Lau, c’est Thomasine
- Salut ma belle, alors
qu’est-ce qui t’ammène de bon matin ?
- Je sais tout
- Quoi ?
- J’ai découvert le parchemin.
Un long silence suivit la révélation de la jeune
fille
- Ok Tom…. Que veux-tu
savoir ?
- Tout ce que tu pourra me
dire.
- Pas grand chose de plus que
ce que tu ne sais déjà…
- Depuis quand tu sais ?
- Depuis la mort de ma mère.
La mort de sa mère ? Alors personne n’était
faché avec personne… Sa grand-mère était morte. Bien sur… La prophétie
impliquait forcément sa propre grand-mère…
- Lorsque j’ai eu ton âge ma
mère a dévellopé un mal qu’aucun médecin ne pouvait diagnostiquer. Elle est
morte en moins d’un an. Le jour de son enterrement, mon père nous a donné le
parchemin à ta mère et à moi. Il est rester chez lui jusqu’au mariage de tes
parents. Quand tu es née, il était évident que tu était
l’ « élue ». Papa est mort quelques mois plus tard. Ta mère a
donc récupéré le parchemin.
- Pourquoi personne ne m’a
rien dit ?
- Parce que le message était
clair. Quand nous avons eu le parchemin, papa nous a transmis un message de la
part de maman. Nous ne devions rien dire à la première née car, si elle savait
alors plus rien ne nous protégeait et la mort pouvait s’abattre sur nous à tout
moment…
- Donc la seule solution était
que je découvre la vérité…
- Oui.
Le silence s’installa à
nouveau.
-Lau ? Est-ce que tu
peux m’informer sur ce médaillon ?
- Même si j’en savais
quelque chose, je ne pourrais pas chérie… Tu sais… Quand tu es née, j’étais
soulagée de savoir que ce ne serait pas mon propre enfant qui aurait cette
charge. C’est aussi une des raisons pour des quelles je n’ai pas eu d’enfants…
J’ai 35 ans, Tom. Et Je sais que dans moins de 7 ans je serais morte.
- Non, Lau ! Je vais y
arriver je te le promet
- J’espère mon ange…
Lorsqu’elle raccrocha,
Thomasine décida d’attaquer ses recherches par sa famille. Elle se souvient
soudainement de cette photo avec cette vieille femme… Elle l’avait ranger dans
ce roman qu’elle n’avait pas pris le temps de finir… Ce n’était donc pas sa
grand-mère… Mais alors qui était-ce ?
Elle se rua dans sa
bibliothèque… Mais quel en était le titre… Son regard tomba sur un titre plus
imposant que les autres « April, may, june ». OUI !!!! Elle
feuilleta son livre plusieurs fois avant de retrouver la photo coincée dans la
couverture.
Elle colla la photo dans son
carnet rose puis l’observa de nouveau. Mais pourquoi était-elle seule sur cette
photo. Et le lieu ne lui disait rien…
La sonette de l’entrée
résonna.
Etienne, elle l’avait oublier.
Il venait la chercher pour manger au
mcdo avant Twilight. Elle n’avait même plus l’occasion de lui mentir…
Elle ouvrit la porte avec
une lenteur infini. Etienne, se postait là, ses cheveux brun, en bataille et un
sourire qui continuait malgré tout, à créer un nœud à l’estomac chez Thomasine.
- Salut, Bella…
Thomasine sourit un instant. A ce moment précis,
elle se sentait plus près de Edward que de Bella.
Mais déjà elle sentit ses jambes la lacher… Une
vision arrivait… Au loin elle entendait encore Etienne lui hurler :
« Tom, ça va ? Tom répond moi… »
Mais sa voix fut remplacer
par une voix féminine…
- Dites la vérité, dites qui
vous êtes vraiment et tout sera régler…
Une élégante jeune femme blonde se tenait en face
d’elle. Elle semblait alterner entre supplice et colère. Mais Tom entendit les
phrases suivantes :
- Monseigneur de Montjoy m’a
déjà rendu visite, Madame, et vous le savez, j’ai refusé toute négociation… Je
dois rester duchesse pour vous protéger…
- Vous ne protéger que vous et
votre batard Ernestine !
La jeune femme pointait le
ventre arrondit de’Ernestine/Thomasine… Mais déjà, Tomasine revenait à elle.
-Tom, ça va ?
- Oui, rien de grave…
- tu a parlé avec une drole
de voix…
Depuis, sa prémonition au
sujet de l’adoption de la maitresse, Thomasine n’avait jamais eu de prémonition
devant quelqu’un.
- Qu’est-ce que j’ai
dit ?
- Tu as parler d’un
monseigneur de Montjoy
- Ah…
Comment allait-elle se
sortir de là ?
- Tu m’as fait peur Tom…
- Oui, je sais
- Ecoute… Tes obsessions sur
Marie-Antoinette, les questions sur ma mère… et maintenant ça… Je ne suis pas
un idiot Tom. Une fille de treize ans ne se passionne pas pour l’histoire sans
raison, encore moins, quand elle s’évanouit en hurlant des nom complétement
improbable….
Thomasine restait interdite.
Indeniablement, cette conversation la renvoyait à la dispute qu’elle avait eu
avec Garance en juillet dernier. Ça lui avait couté, elle avait perdue
l’amitié, la stabilité. Si une nouvelle rupture se produisait, elle ne s’en
relèvrait pas. Mais elle n’avait pas le droit d’en parler.
Quelques secondes passèrent
dans le silence absolue. Etienne le rompit :
- Parle moi Tom.
Thomasine attendit quelques
secondes puis se releva pour traverser les quelques mètres qui la séparait du
canapé du salon. Elle s’assit en boule dans le coin du canapé et lui
répondit :
- C’est compliqué Etienne.
Cela concerne un secret de famille
- Avec Marie-Antoinette ?
sourit de façon moqueuse.
Il s’installa sur le gros
pouf qui se trouvait au coin de ma table basse.
- Oui
Le sourire du jeune homme
s’effaça rapidement.
- Mais comment…
- Je n’en sais pas beaucoup
plus. C’est une longue histoire…
- Raconte moi
- Je ne peux pas… d’abord
parce que je n’en ai pas le droit et ensuite parce que tu me prendrais pour une
folle.
- Ecoute, je suis rester avec
toi malgré le fait que je savais que tu me racontais des cracks, je t’ai
raconter ma vie,…
- Ok.
Qu’avait-elle à perdre… Que
pouvait-ils se passer ? perdre sa mère ? Non… « d’autres avaient
parler » et pourtant elle était là. Donc ça n’avait rien changé. Puis
rien n’était marqué à ce sujet dans le parchemin, donc la parole n’avait rien
de dangeureux.
- Tu ne me regardera plus de
la même façon après…
- Je veux bien prendre le
risque
Alors Thomasine commença son
long récit. Etienne écoutait , ne ponctuant son silence que par des marques
d’étonnements. Très vite, il se raprochait d’elle et lui caressa la mèche de
cheveux qui lui traversait le front. Mais Thomasine malgrès son cœur qui
s’était mis à battre plus fort,
continuait son histoire comme si de rien n’était.
- Voilà, tu sais tout, termina
t-elle après une bonne heure de récit entrecoupé de soupir.
- Que sais-tu de plus sur
cette Philippine/ Ernestine
- Rien. J’ai fais des
recherches sur internet mais il y a très peu de renseignement. Tous ce que je
sais c’est que c’est une fille qui a été élevé avec la fille de la reine.
- Ecoute, on va chercher
ensemble… je ne dirais rien… Il faut que tu rencontres ma mère…
Thomasine versa une larme.
Pour la première fois, elle n’était plus seule. Elle avait un allié de poid. De
plus aucune catastrophe ne s’était produit pour l’instant. La route lui semblait pourtant encore longue…
Elle se serra dans les bras de son ami pour trouver du réconfort. Etienne, ne
la repoussa pas.
Wouahou! Il est drôlement chouette ce chapitre! J'adore!
RépondreSupprimerVivement la suite!
sympa ! j'attends la suite !!
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